Liotard TP, l'historique
Hervé et Jean-Luc LIOTARD sont déjà « tombés tout petits dans la marmite des Travaux Publics ». En effet, avant de créer leur première société en 1985 ils ont été très largement imprégnés par entrepreneuriat de leur père Max LIOTARD.
Années 50 : Début de l'histoire
Suite à son apprentissage à Paris et Marseille, Max Liotard a débuté son activité de plâtrerie peinture. Très rapidement, devant une demande pressante en matière de construction, Max fera évoluer son entreprise vers les travaux de maçonnerie, puis, par la suite, vers les travaux publics.
Années 70 : Production de granulat et béton prêt à l'emploi
Considérant que l’éloignement des sites de production de granulats pénalisait son activité locale, Max décida alors de créer une installation de criblage et concassage sur la commune d’AUREL au quartier Les Claux, idéalement située à proximité de la rivière Drôme. Il fut rejoint par un ami, Hubert LAMANDE, qui créa sur le même site une centrale à béton prêt à l’emploi. Dès lors, le marché local était bien desservi tant pour les travaux de l’entreprise que pour les autres professionnels et particuliers présents sur la zone. Le gravier, matière première indispensable, était prélevé directement dans le cours d’eau de la rivière.
En 1977, Hervé, le fils de Max Liotard, intègre l’entreprise familiale suivi par son frère Jean-Luc quelques années plus tard.
Années 80 : Création de la SARL LIOTARD Fils
Des divergences générationnelles pousseront Hervé et Jean-Luc Liotard à créer en 1985 leur propre entreprise du nom de SARL LIOTARD Fils. Le premier gros investissement interviendra dès l’année suivante et sera une nouvelle centrale à béton. Celle-ci viendra combler plusieurs années d’arrêt de commercialisation du béton, interrompu avec la cessation d’activité de M. Hubert LAMANDE.
Années 90
En 1990, l’installation de criblage et concassage sera refaite entièrement.
1992 marquera une année bien particulière. L’entreprise Max LIOTARD arrête son activité pour cause de départ à la retraite de son dirigeant.
Par ailleurs, l’interdiction des prélèvements de tout venant dans les cours d’eau devient effective sur la rivière Drôme. Enfin, une baisse d’activité considérable contraint l’entreprise à déplacer son activité travaux publics à l’extérieur du département.
Ce fut alors les tous premiers chantiers de l’entreprise réalisés en déplacements, sur les départements des Hautes Alpes et des Alpes de Hautes Provence. Depuis, considérant cette démarche nécessaire, l’entreprise a également exporté ses savoirs faire sur d’autres départements tels que, l’Ardèche, l’Isère, le Vaucluse, les Bouches du Rhône, le Gard et l’Hérault.
Cette décennie sera intégralement consacrée au renouvellement du parc matériel et de l’ouverture de nouvelles carrières soumises au code de l’environnement. Ainsi, tour à tour, l’entreprise se dote d’autorisations d’exploiter différents sites.
- En 1994, une carrière à PONTAIX,
- En 1995, une carrière à VERCHENY,
- En 1996, une carrière à MONTCLAR SUR GERVANNE.
Années 2000
Au début des années 2000, l’entreprise compte une petite trentaine de personnes. En plus des activités coutumières décrites ci-dessus, et devant de nouveaux besoins en matière d’hygiène publique, l’entreprise a accru ses compétences dans le domaine de l’assainissement (réseaux d’eaux usées et stations d’épuration). Elle renoue aussi avec ses débuts, par le rachat de l’entreprise artisanale de maçonnerie GERANTON de PONTAIX. Une nouvelle carrière voit également le jour en 2003 par le rachat de la carrière de MARIGNAC et la création de la société SERG détenue par moitié avec une autre société locale.
En 2004 l’entreprise est récompensée pour sa bonne gestion et reçoit le « Prix Moniteur de la Construction 2004 catégorie TRAVAUX PUBLICS ».
En 2007, la création du site des « Marnes Bleues » toujours sur la commune d’AUREL, et distant de celui des Claux d’environ 500 mètres, permet une nouvelle organisation. Ce nouveau site accueille :
- un bâtiment de 1200 m2 décomposé, en un atelier mécanique de 600 m2 pour l’entretien du matériel, en un entrepôt de maçonnerie de 350 m2 et en un magasin de petits outillages et petits matériels de 250 m2.
- un entrepôt au sol pour matériaux préfabriqués (regards, tuyaux BA…) et autres fournitures (tuyaux PVC, aciers…) nécessaires aux activités des travaux publics et de la maçonnerie.
- une déchetterie pour le tri sélectif des déchets de l’ensemble des activités.
Depuis l’origine de la société, mais principalement sur la décennie 2000-2010, le volet social de l’entreprise a également fortement évolué. Tour à tour cette évolution a mené, à la mise en place de la délégation du personnel puis ensuite la délégation unique, à la constitution d’un comité d’entreprise, à la signature d’un accord d’intéressement puis d’un accord de participation, à la mise en place d’un plan d’épargne entreprise et plan d’épargne retraite, à la mise à disposition de chèque restaurant et à la création d’une mutuelle santé entreprise.
Années 2010 : Développement durable
Les années 2010 sont marquées par la volonté d’Hervé et Jean-Luc d’asseoir leur politique d’entreprise vers le développement durable.
Dès 2011, l’acquisition d’un nouveau terrain sur la commune d’Aurel permet la mise en place d’une plateforme de recyclage.
En 2017, un nouveau bâtiment de stockage de 700m² est construit sur le site des Marnes Bleues. Ce dernier accueille une toiture photovoltaïque d’une puissance de 100kw. En parallèle, les 2 premiers véhicules électriques font leur arrivée, et 4 bornes électriques sont installées au siège de l’entreprise à Aurel.
Durant cette même période, un besoin d’installation sur le bassin crestois se fait sentir. C’est ainsi que fin 2017, un projet de croissance externe voit le jour, avec le rachat des sociétés Audras-Pichinot et Russier. Liotard TP se voit ainsi doté d’une seconde plateforme de recyclage sur le bassin crestois.
Au-delà de cette nouvelle activité sur le bassin crestois, c’est aussi le personnel local qui sera rapatrié sur ce nouveau site et favorisera ainsi les transports courts. A l’instar du nouveau bâtiment des Marnes Bleues, le bâtiment à Crest est équipé d’une toiture photovoltaïque de 240kw. C’est M. Paul-Henri Martin qui est en charge de l’agence Crestoise. Par ailleurs, il a également rejoint l’actionnariat du groupe.
L’année 2018 sera l’année de la certification ISO 14001 de l’entreprise. Cette démarche avait été engagée depuis plusieurs années.
Cette fin 2018 est également marquée par un nouveau projet de croissance externe, dont une nouvelle plateforme de recyclage compléterait les besoins du bassin Diois.
Années 2020 : Une aventure qui continue
En 2022, la société est reprise par 4 de ses salariés, soucieux de l’avenir de l’entreprise et de ses valeurs.
Elle assure ainsi sa pérennité dans la vallée de la Drôme.
Les compétences des quatre nouveaux dirigeants sont complémentaires. Ils se sont répartis leurs nouvelles missions en fonction du savoir-faire, de l’expérience et de la spécialité de chacun.
Cette reprise s’inscrit dans la continuité d’Hervé et Jean-Luc LIOTARD et est menée suivant 3 axes principaux :
Ecologie
- Développer les deux plateformes de regroupement et étendre leur offre avec de nouveaux produits provenant de recyclage offrant ainsi une alternative pérenne aux matériaux issus de ressources naturelles,
- Renouveler le parc matériel au fur et à mesure vers de nouvelles motorisations limitant l’empreinte écologique : camions au gaz et véhicules électriques.
Sociétal
- Veiller au bien-être des collaborateurs en leur offrant un emploi durable dans leur bassin de vie permettant de maintenir une économie locale,
- Favoriser la formation et promotion interne pour accompagner et faire évoluer les salariés tout au long de leur carrière dans l’entreprise.
Economique
- Etre une société investie dans la vie du territoire en soutenant une multitude d’associations, clubs et événements au travers de dons et sponsoring.